Mythes dévorants

Au corps de la matière.

 

 

La création comme labyrinthe.

Etrange. Obscure. Effrayante parfois.

Et pourtant le fil. Présence fantomatique au pouvoir salvateur. Rédempteur.

 

De Dédale à Icare, il ne reste que les falaises.

Abruptes. Tantôt sombres. Tantôt flamboyantes.

Et pourtant le vide. Ce vide débordant de vie. Aussi vif qu’une brûlure.

Comme après le combat. Ou après l’espoir.

Comme après la chute. Vertige. Gouffre béant de notre âme.

 

 

Du noir. Du rouge. De l’ocre.

De la matière. Du fil aussi.

Et les corps apparaissent. Palpables. Vivants.

Du magma, l’absence prend forme. Le vide se modèle.

 

 

D’Ariane, il ne reste que le rouge.

Somptueux. Tantôt velours. Tantôt sang.

Et pourtant la vie. Cette vie débordante d’émotions. Aussi brûlante que la mort.

Comme après l’Amour. Ou après le désespoir.

Comme après l’extase. Ascension. Ciel cartographié de notre cœur.

 

 

Peinte. Esquissée. Gravée. Cousue.

La substance devient prétexte. Les formes se dessinent.

Qu’importe, nous voilà plongés au corps de la matière.

 

                                                                                                 Aurel-K

 

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