Paysages abstraits ou Corps... à découvrir...

 

 

«Glacis de couleurs

 

Formes apparentes – le paysage se fait bouche, un homme se penche au bord d’une étendue d’eau infinie. Contrastes et transparences – couleurs loin du ciel beige du Nord, marquées par l’île natale… L’œil regarde, l’esprit voyage. L’orage gronde parfois, puis les paysages se calment et l’eau lave les colères… L’œuvre de Zao Wou Ki vit et se poursuit.

 

 

Arbres

 

Etranges peintures-gravures – le fantastique affleure et pourtant l’arbre est bien réel. Comme dans les gravures de Dürer, « rien n’est tout à fait mort ni tout à fait vivant » (V. Hugo). Racines et troncs se font corps. L’œil capte un ailleurs.

 

 

Corps en tension

 

Corps marqués et souffrants. Corps qui prennent leur envol… Tous envahissent l’espace de leur cœur.

 

De belles femmes nues s’exposent à nous, dansantes, pudiques ou ouvertes.

 

Mouvements multiples des hommes, aussi, danseurs et sportifs, heureux ou inquiets avant le repos.

 

Les couples s’aiment et luttent. Jean et Béatrice cèdent un temps à la folie ; grâce à l’étreinte ils échappent finalement à la mort et oublient les poids du théâtre de la vie.

 

Mais à quoi pense l’ange du renoncement ?

 

Plus tard, lorsque les corps d’hiver reviennent, toujours nus, ils s’exposent et se voilent tout à la fois ; l’encre, marque et masque, dit sang et passion. L’eau du printemps lavera-t-elle les violences ? Les taches de sang et de vin, d’ivresse et de souffrance envahissent le vide.

 

Le feu domine à l’orée de l’été et le dessin cherche à se faire matière.

 

Corps encres de papiers au fils cousus où au seuil de l'automne le rouge se mêle et s'apaise. 

 

Corps à corps qui disent l’union et la désunion. Corps qui se donnent en spectacle pour crier, hurler, vociférer ou murmurer la souffrance, la violence, les désirs et les fantasmes.

 

Corps marqués et marquants…»

 

 

GAG

 

Août 2011 

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